« Allo ! Bonjour Marie, comment vas-tu ? »
« Cou-cou, c’est moi, je viens te faire une petite visite téléphonique… »
En ce temps si particulier que nous vivons, nous essayons de garder contact et nous retrouvons souvent à écouter nos proches, nos amis, nos voisins. Certains sont très seuls, d’autres inquiets, pour eux-mêmes, pour leurs proches âgées, pour leurs enfants, pour leur couple, leur travail. Certains ont des fardeaux très lourds à porter.
Comment écouter ma sœur, mon frère qui souffre et témoigner de l’amour de Dieu pour elle, pour lui ?
Je prie chaque matin pour ceux que je vais rencontrer, demande à l’Esprit Saint de guider mes échanges, ou je prie avant de téléphoner à celui ou celle qui en a besoin, invoque son ange gardien. Puis je vais écouter l’autre en vérité, simplement, sans le juger, sans me lancer dans des conseils. Le fait de se sentir écouté et entendu est déjà une grande consolation. Pour m’assurer que j’ai bien entendu, je peux reformuler, au plus près, sans extrapoler, poser des questions ouvertes, comme « tu es inquiète ? », « vous vous sentez seule ? ». J’évite de dire « je comprends » car l’autre demeure un mystère que je ne peux comprendre totalement. Après avoir reflétée ce que j’ai entendu, j’essaie de repérer des signes de vie, des qualités, des forces dont la personne a fait preuve et les partage avec elle. Si besoin, je l’oriente vers un service compétent. Je veille à laisser la porte ouverte. Pour finir, je peux proposer de prier ensemble à voix haute, un Notre Père ou un Je vous salue Marie. Le soir, je confirai au Seigneur les personnes avec qui j’ai échangé, au Seigneur qui peut tout et qui, Seul, sauve !
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